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Roc d'Azur 2017

, 08h35 - Lien permanent

En cette année 2017, le raid club était en direction du soleil !

Voici le retour d'expérience vu par 3 des 5 participants...

ROC D'AZUR-Q






Jean Luc :

Affronter le Roc c'est avant tout partager une aventures avec les vététistes du club. Nous étions 5 à faire partie de l'aventure, et j'étais le seul à avoir vécu l'expérience sur le 56km quelque années + tôt.
Le marathon était donc une nouvelle expérience avec un menu copieux de 86k avec 2500D+.
Nous partons donc tous ensemble sur la ligne pour 8h30 après un échauffement d'une douzaine de KM depuis notre camp de base.

Parcours.JPG




Les 5 premiers KM sont plutôt plat et roulant. Commence à arriver les premières rampes assez vives mais pas très longues. Ayant une bonne idée du programme à venir, je les aborde avec beaucoup de réserves. Laissant les feux follés du club se chauffer les muscles.
Puis arriva la 1ère descente rugueuse, rocheuse et technique. Bien lire ses trajectoires et surtout éviter de suivre les coureurs hésitant.  En clair, commencer à se battre avec sa machine afin d'arriver entier en bas.

Au 1er ravito des 15k, nous sommes 4, prenons une boisson et repartons. Pas pour très longtemps puisque ça bouchonne dans la colline en vue d'une 2eme longue descente très technique.
Globalement nous sommes sur le même tempo jusqu'au 35eme km malgré la succession de pentes et descentes.

Enfin arrive mon menu de prédilection, une bosse raide, très technique avec peu d'accroche. La plupart des concurrents sont à pieds et il s'agit de rester lucide à lire la pente et demander aux piétons de s'écarter. En haut de la bosse, je bascule vers une autre belle descente tout aussi technique, puis réenclenche sur de la grimpe. Je vois Didier une centaine de mètre derrière et l'attend pour gravir ensemble les 8km d'ascension pas très dure mais régulière. Le ravito de Valdingarde est en haut et on l'attend depuis longtemps. Fernando et Michel nous rejoignent sur ce ravito du 50eme km. Nous repartons avec Didier avec toujours de bonnes sensations. Les bosses deviennent de plus en plus saignantes mais ce sont les descentes qui restent les plus exigeantes et demandent une bonne condition physique et beaucoup de lucidité.

Vers le 60km, le couteau entre les dents nous continuons à gravir les derniers raidars. Didier disparaît au dernier ravito pressé d'en finir. Mais Les pizzas du dernier ravito du 70km ont étaient plus que les bienvenu.

Le reste, c'est 16 bornes de bascule vers la grande bleue, que du plaisir.

Enfin la ligne m'affiche 8h27 me plaçant 1238eme. Mon garmin est un peu plus sympa avec 7h28 de déplacement pour 2457D+ avec une moyenne de 11,4km/h.

Mais avant d'être une course avec un chrono, le Roc reste une aventure personnelle et humaine ou l'on vient puiser dans ses resserves physiques et surtout mentales pour venir a bout de ce Marathon.

Mais le Roc reste avant tout une aventure humaine partagé avec les gars du club pour découvrir ce superbe salon truffé de techno vélo, une belle région du Var sous des température estivales et une bande de potes avec qui j'ai partagé 5 jours intenses.

4_un_peu_de_tourisme_ensuite.jpg













Merci à Francois, Didier, Fernando et Michel pour ce partage.

Rendez vous donc sur d'autres aventures!

Amicalement votre

 

François :

Pour compléter le beau compte rendu de Jean Luc, je ne m’étendrai pas sur l’épreuve elle-même, je n’en retiens que des sentiments contrastés : belles descentes techniques mais très abordables puisque les bonnes traces étaient bien visibles grâce aux nombreux passages des ~ 2000 roues qui m’ont précédées, bons moments gâchés par les ~ 2000 pieds qui ont causé des blocages de 30mn sur des montées impossibles… Impossible aussi d’oublier le mépris des organisateurs envers les poireaux de fins de peloton: plus d’eau au ravitaillement par 28° et avant une grosse difficulté, c’est se foutre de la gueule du monde et démontre que le seul but d’ASO est de faire du fric en affichant une belle façade.

Nous avons passé un séjour très sympa, en découvrant un environnement de rêve pour le VTT. En plus du marathon, nous avons exploité le terrain la veille et le lendemain avec notre guide local qui s’est révélé également un très bon organisateur de séjour ! Logistique et intendance parfaites ! Jean Luc, tu pourras te reconvertir en ASO (Amicale des Sportifs Occasionnels) quand tu auras fini de tailler les arbres…

Un bon souvenir donc et une expérience à renouveler avec des ambitions à la hauteur de mon niveau. (83km c’était un peu trop gourmand pour moi : je dois me rendre à l’évidence que mon grand âge a entamé mes capacités physiques… en attendant l’attaque du cerveau).

3_vague_numero_5.jpg

 









Didier :

C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai décidé de participer pour la première fois à cette épreuve du Roc marathon.

Il est vrai qu’après mes quelques participations aux raids tel que la Transvolcanique, je partais rassuré sur mes capacités à terminer cette épreuve.

Le temps était avec nous, mais était-ce une surprise dans cette région ?

Une prise de contact avec le terrain la veille nous a permis grace à Jean-Luc et sur un parcours de 35 km de découvrir les paysages et la surface de roulage qui s’offraient à nous pour ces quelques jours.

2_depart_a_l_aube.JPG

















C’est donc entouré d’une bonne équipe que nous démarrons cette épreuve en ce vendredi matin. Notre première participation à cette épreuve nous impose un départ en 5ème vague à 8h30.

Je décide donc de profiter pleinement de ce parcours de 83 km en gardant toujours un peu de réserve pour finir dans de bonnes conditions et si possible sans casse ni chutes.

Tout se passe bien jusqu’à la première grosse difficulté technique après environ 20 km qui impose un passage un par un. C’est avec un bouchon de 30 min que nous franchissons cette étape. C’est maintenant reparti avec des traces variées et agréables et des ravitos corrects et réguliers jusqu’à l’approche de la montée du col de Valdingarde. Là, surprise, plus rien au ravito, même pas un goutte d’eau alors qu’une montée inintérompue de 8 km nous attend. J’avais heureusement encore de l’eau dans mes bidons et Jean-Luc a partagé avec moi sa dernière barre énergétique. Après une montée de 50 minutes, nous arrivons au sommet sans encombre et rassurés de trouver cette fois-ci un ravitos bien complet. Il est 13h15 et nous avons franchi la moitié du parcours. La deuxième partie se passe sans encombre et c’est avec l’envie d’y laisser mes dernières forces que je me permet de zapper les deux derniers ravitos.

C’est enchanté d’arriver en bon état matériel et physique que je profite de la bière qui attend les « finishers ».

En conclusion, j’ai grandement apprécié cette épreuve et je reviens avec des belles images plein les yeux.

Un grand merci à Jean-Luc pour son aide logistique ainsi qu’aux autres membres de l’équipe pour leur bonne humeur permanente…  A refaire

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Commentaires

1. Le vendredi, 1 décembre, 2017, 10h16 par Romain L

Félicitation à tous le monde.
Quelques jours de vélo au soleil en cette saison doit être super !

2. Le vendredi, 1 décembre, 2017, 17h28 par Philoo

Bravo les gars, vous avez assuré, peut être l'année prochaine pour moi !? Trop belle région....

3. Le Lundi, 4 décembre, 2017, 22h40 par Luc

Merci pour ces récits et bravo aux téméraires.
Un peu de culture pour le col de Valdingarde. C'est issu des termes "Waldan-Inguil-Hard" signifiant "Gouvernement-Epée-Virile", c'est-à-dire grosso modo "dictature".
Cela m'évoque aussi simplement "Valdingue", chute brutale... et c'est pour cela que ce n'est pas pour moi :)